- Surf to surf tomorrow, never surf like there's no tomorrow.
Il faut Surfer pour pouvoir continuer à surfer demain. (ne pas prendre de risques inconsidérés, maintenir une hygiène de vie) - Pace yourself.
Gérer, rythmer son temps. Il faut passer énormément de temps sur l'eau, ne pas courir partout. - Don't talk in the lineup unless you want to get caught inside.
Ne pas parler sur le spot (faire attention à ce qui nous entoure, et aux vagues qui arrivent) - Never, ever, take the first wave of the set.
Ne jamais prendre la première vague de la série (sinon on se prend le reste sur la geule a la sortie ou en cas de chute. cf règle 1 ) - Et la plus importante:
The best surfer in the water is the guy having the most fun.
Le meilleur surfer sur l'eau est celui qui a le plus de plaisir.
Qui est le meilleur surfeur?
- coolas
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Qui est le meilleur surfeur?
Je viens de finir l'excellent bouquin de Gerry Lopez, "Surf is Where you find it" qui se conclut par l'énoncé des 5 règles de vie qu'il a déduit de son expérience extraordinaire:
- Ours
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Hello,
un grand de chez GRAND.
A mon petit niveau, j'ai toujours considéré que le meilleur sur l'eau était celui qui était le meilleur sur la moyenne de toutes ses sessions.
On est tous très forts dans des vagues parfaites, mais qui fracasse dans des vagues poussives, dans du clapot ???
Ce point de vue m'a ouvert aux autres sports. J'ai commencé le surf à 10 ans et la logique aurait voulu que je ne fasse que ça. Mais quand je voyais les vagues démentes par vent fort, j'ai eu irrésistiblement envie de faire du wind. Puis j'ai ajouté la plongée, le wake, le paddle, le kite etc...
Ne pas snober les conditions du jour est une véritable richesse car on ne passe pas sa vie à attendre les jours parfaits. Et quand ceux ci arrivent, on est au top.
C'est une autre version de la règle 1 : surfer le plus possible et sur n'importe quoi pour être meilleur demain et s'amuser plus encore.
Je viens de vendre un longboard de 12' (le nouveau Infinite Glide GONG) à un pote. Ca fait des années que je le tanne avec ça. Il ne surfe pas vraiment, il est bon en SUP, il galère à vouloir surfer des planches courtes. A bien y regarder, il ne va surfer que des vagues cleans de 50cm car le reste du temps il est en SUP. Pourquoi ne pas s'équiper en conséquence et se faire plaisir immédiatement ??? Il m'aura fallu des années pour convaincre un ami, tant de vagues manquées ; les boules !!!
un grand de chez GRAND.
A mon petit niveau, j'ai toujours considéré que le meilleur sur l'eau était celui qui était le meilleur sur la moyenne de toutes ses sessions.
On est tous très forts dans des vagues parfaites, mais qui fracasse dans des vagues poussives, dans du clapot ???
Ce point de vue m'a ouvert aux autres sports. J'ai commencé le surf à 10 ans et la logique aurait voulu que je ne fasse que ça. Mais quand je voyais les vagues démentes par vent fort, j'ai eu irrésistiblement envie de faire du wind. Puis j'ai ajouté la plongée, le wake, le paddle, le kite etc...
Ne pas snober les conditions du jour est une véritable richesse car on ne passe pas sa vie à attendre les jours parfaits. Et quand ceux ci arrivent, on est au top.
C'est une autre version de la règle 1 : surfer le plus possible et sur n'importe quoi pour être meilleur demain et s'amuser plus encore.
Je viens de vendre un longboard de 12' (le nouveau Infinite Glide GONG) à un pote. Ca fait des années que je le tanne avec ça. Il ne surfe pas vraiment, il est bon en SUP, il galère à vouloir surfer des planches courtes. A bien y regarder, il ne va surfer que des vagues cleans de 50cm car le reste du temps il est en SUP. Pourquoi ne pas s'équiper en conséquence et se faire plaisir immédiatement ??? Il m'aura fallu des années pour convaincre un ami, tant de vagues manquées ; les boules !!!
- Ours
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On nous pousse à nous identifier à l'extreme, à être mono pratique.
Quand je faisais les compêtes en surf et en wind, je passais d'un sport à l'autre et d'un site de course à un autre dès que les conditions bougeaient. J'étais le seul à faire ça en France. Les gars me regardaient de travers parce que je n'étais jamais totalement un des leurs. Mais quel pied de faire une course en slalom le matin et quand le vent baisse de foncer au championnat de surf. Moi j'adorais ça, j'avais vraiment l'impression de m'exprimer pleinement dans cette complémentarité.
Etre bon selon moi c'est avant tout s'exprimer. On voit des tas de types qui surfent hyper bien mais qui ne surfent pas par eux même. Leur style est empreinté ou pire c'est une accumulation de moves. C'est vraiment dommage car rien n'est plus beau qu'un gars qui s'exprime. Et les filles, ouha, une fille qui se lache et qui exprime son surf, quelle beauté.
Et quand on s'exprime, on est libre ; et on se fait vraiment plaisir je crois.
Passer du temps à l'eau ! Tout est là. Le surf ne se récite pas : il se vit.
L'océan est d'une infinie compléxité et c'est le partage qui permet de l'apprivoiser à mon sens.
Depuis toujours, je suis celui qui en bouffe le plus parmis mes amis. Par boulimie, par fuite, par envie, dans ce sens, c'est dans les épreuves qu'on se trouve. Surfer à l'épuisement total et au dela est une quête ultime.
Et bien sûr, que dire de tout ce temps perdu à courir la planête pour surfer mieux. OUI, ça marche et c'est top. Mais qui peut se le permettre ? Et dans la grande balance des bénéfices, qu'en retire t'on vraiment ? Quelle valeur par rapport à une connaissance parfaite de son chez soi ???
Il faut s'ouvrir au monde et à de nouvelles émotions. Mais je connais des gars qui ne pensent qu'à ça... C'est dur à vivre je crois.
Quand je faisais les compêtes en surf et en wind, je passais d'un sport à l'autre et d'un site de course à un autre dès que les conditions bougeaient. J'étais le seul à faire ça en France. Les gars me regardaient de travers parce que je n'étais jamais totalement un des leurs. Mais quel pied de faire une course en slalom le matin et quand le vent baisse de foncer au championnat de surf. Moi j'adorais ça, j'avais vraiment l'impression de m'exprimer pleinement dans cette complémentarité.
Etre bon selon moi c'est avant tout s'exprimer. On voit des tas de types qui surfent hyper bien mais qui ne surfent pas par eux même. Leur style est empreinté ou pire c'est une accumulation de moves. C'est vraiment dommage car rien n'est plus beau qu'un gars qui s'exprime. Et les filles, ouha, une fille qui se lache et qui exprime son surf, quelle beauté.
Et quand on s'exprime, on est libre ; et on se fait vraiment plaisir je crois.
Passer du temps à l'eau ! Tout est là. Le surf ne se récite pas : il se vit.
L'océan est d'une infinie compléxité et c'est le partage qui permet de l'apprivoiser à mon sens.
Depuis toujours, je suis celui qui en bouffe le plus parmis mes amis. Par boulimie, par fuite, par envie, dans ce sens, c'est dans les épreuves qu'on se trouve. Surfer à l'épuisement total et au dela est une quête ultime.
Et bien sûr, que dire de tout ce temps perdu à courir la planête pour surfer mieux. OUI, ça marche et c'est top. Mais qui peut se le permettre ? Et dans la grande balance des bénéfices, qu'en retire t'on vraiment ? Quelle valeur par rapport à une connaissance parfaite de son chez soi ???
Il faut s'ouvrir au monde et à de nouvelles émotions. Mais je connais des gars qui ne pensent qu'à ça... C'est dur à vivre je crois.
- Ours
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J'ai vécu quelques trucs qui m'ont marqués dans ma vie de nageur.
Quand j'étais gamin, j'ai surfé avec un gars dénommé Buttons K, oui la grande star des 70's, Mr 360 avant l'heure. C'était au Biarritz Surf Festival. Temps gris, 20nds on shore à la Cote, personne à l'eau. Juste un gars, ultra physique en petite planche. Il partait du fond, aux premières mousses, super loin, et il connectait le bord à grand coups de courbes. Franchement, c'était insurfable, horrible, à vomir ou presque pour 99.99% des surfeurs...
Il se disait que ce gars sortait de tôle.
Toujours est il que j'ai pris une claque. Ce gars qui venait d'Hawaii était à l'eau en short à fracasser comme personne. Il dégageait une énergie propre aux surfeurs du Pacifique.
A cette époque, je me plaignais du manque de vagues, je croyais que je surfais les pires conditions. Et bien ce gars qui connaissait le meilleur du meilleur était aussi un déchirator dans l'horrible. C'est là que j'ai compris qu'il fallait la fermer et aller à l'eau. Se plaindre ne mène à rien en surf.
L'envie est une clef.
Plus tard, j'ai vécu la même scène avec Tudor, avec Slater, avec Kalama etc... des tueurs dans toutes les conditions. Puis je suis allé à Hawaii et j'ai compris que les jours parfaits n'étaient pas plus nombreux que chez moi, ils étaient juste puissance 1000. Mais ces gars surfent non stop, sans jamais porter un oeil critique sur les conditions (dumoins c'est ce que j'imagine).
Quand j'étais gamin, j'ai surfé avec un gars dénommé Buttons K, oui la grande star des 70's, Mr 360 avant l'heure. C'était au Biarritz Surf Festival. Temps gris, 20nds on shore à la Cote, personne à l'eau. Juste un gars, ultra physique en petite planche. Il partait du fond, aux premières mousses, super loin, et il connectait le bord à grand coups de courbes. Franchement, c'était insurfable, horrible, à vomir ou presque pour 99.99% des surfeurs...
Il se disait que ce gars sortait de tôle.
Toujours est il que j'ai pris une claque. Ce gars qui venait d'Hawaii était à l'eau en short à fracasser comme personne. Il dégageait une énergie propre aux surfeurs du Pacifique.
A cette époque, je me plaignais du manque de vagues, je croyais que je surfais les pires conditions. Et bien ce gars qui connaissait le meilleur du meilleur était aussi un déchirator dans l'horrible. C'est là que j'ai compris qu'il fallait la fermer et aller à l'eau. Se plaindre ne mène à rien en surf.
L'envie est une clef.
Plus tard, j'ai vécu la même scène avec Tudor, avec Slater, avec Kalama etc... des tueurs dans toutes les conditions. Puis je suis allé à Hawaii et j'ai compris que les jours parfaits n'étaient pas plus nombreux que chez moi, ils étaient juste puissance 1000. Mais ces gars surfent non stop, sans jamais porter un oeil critique sur les conditions (dumoins c'est ce que j'imagine).
- robot
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- Inscription : jeu. sept. 04, 2008 12:52 pm
- Localisation : Embajador Pals (Costa Brava)
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Après ces échanges d'un haut niveau, j'ai presque honte d'ajouter la règle nº6, pleine de prudence et de sagesse, pondue par mon frère. Mon partenaire préféré pour partager une session sur l'eau ou sur la neige:
6. horizon pas net, reste à la buvette
OK, on s'est fait quelques bonnes sessions à la buvette, aussi
6. horizon pas net, reste à la buvette
OK, on s'est fait quelques bonnes sessions à la buvette, aussi
- Jardo85
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- Inscription : jeu. nov. 20, 2008 2:45 pm
- Localisation : Ambassadeur VENDEE, Casa MAROC
C'est clair que la buvette c'est pas mal...mais attention au ventre
Sinon pour revenir sur le sujet, c'est clair que le plaisir d'être à l'eau ne se décrit pas, il sort des tripes et basta.
Ca me fait bien marrer les mecs qui sont jamais là quand les conditions sont pas parfaites ou qui fait trop froid!!!! et qui viennent ragasser au pic quand ça marche...y en a une tripoté
Mais bon, tant pis pour eux, ils loupent un max de vagues pas parfaites mais bien sympas
Le maitre mot, c'est définitivement le PLAISIR et varier les pratiques.
Pour ma part, je varie entre le SUP et le surf et faut que je me motive pour le Wind
Sinon pour revenir sur le sujet, c'est clair que le plaisir d'être à l'eau ne se décrit pas, il sort des tripes et basta.
Ca me fait bien marrer les mecs qui sont jamais là quand les conditions sont pas parfaites ou qui fait trop froid!!!! et qui viennent ragasser au pic quand ça marche...y en a une tripoté
Mais bon, tant pis pour eux, ils loupent un max de vagues pas parfaites mais bien sympas
Le maitre mot, c'est définitivement le PLAISIR et varier les pratiques.
Pour ma part, je varie entre le SUP et le surf et faut que je me motive pour le Wind
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- Inscription : lun. nov. 02, 2009 12:30 am
- Localisation : la tranche/mer planette terre
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Allez , j'ose: le meilleur surfer de l'univers c'est moi,en plus, ((-;), excellent, distinguééééééééééé, erudit, et modeste.
Surfing is fun keep zen..............
9'8 falcon egg ,12' NFA, kenu, carbone bamboo souple, select race pale médium(AV).
bing 9'5 diablo , single 8'4 voodoo. paipo+palmes (pods).
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