Lu dans: http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
Par contre les marques qui fabriquent uniquement en asie et qui ont déjà des planches à plus de 2000€ vont morfler...Donald Trump n’est pas encore investi. Mais son élection a marqué une rupture dans l’économie mondiale : le dollar fort est de retour, avec son cortège de dégâts collatéraux. Wall Street, que Trump prétendait combattre, s’envole, les taux d’intérêt remontent et attirent les capitaux aux Etats-Unis, faisant mécaniquement s’envoler la devise américaine. Le dollar à 10 francs, ce serait l’euro à 0,65 dollar.
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L’affaire est paradoxale : l’envolée annoncée du dollar pourrait achever de ruiner la compétitivité de l’industrie américaine que Trump prétendait réhabiliter.
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Surtout, comme trop souvent, les Européens vont s’enticher des idées américaines. Nul n’a de mots assez durs pour fustiger Donald Trump et sa politique étrangère aventureuse, son climato-scepticisme… Tous les poncifs antiaméricains prospèrent sur le Vieux Continent. Tous, sauf en économie : dès qu’il s’agit de jouer avec sa devise, sans avoir le privilège du dollar, les Européens deviennent soudain américanolâtres. Voici venu le temps des sirènes de la « trumpéconomie ».