apres une grosse bouffe?
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apres une grosse bouffe?
bon je sais pas si c'est ici que je dois le poster, mais y en a t il d'entre vous qui ont déja pris une grosse gamelle et qui sont restés un certains temps sous l'eau?
Avez vous eu du mal a engager par la suite? si oui qu'avez vous fait pour que cela passe?
ps excusez si c'est pas le bon endroit pour en parler?
Avez vous eu du mal a engager par la suite? si oui qu'avez vous fait pour que cela passe?
ps excusez si c'est pas le bon endroit pour en parler?
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Re: apres une grosse bouffe?
Hello,
je crois que tout le monde a connu ça. C'est tout à fait normal.
Le souci majeur est qu'on a du mal à objectiver quand on est dessous : on croit que ça dure des heures alors qu'au plus ça dure 3 à 4 secondes.
Pour t'en convaincre il suffit d'aller à la nage dans des vagues et de faire le test ou mieux : de regarder le temps que passent sous l'eau les surfeurs qui tombent quand tu es sur la plage. Tu vas être bluffé par le peu de temps que ça dure, même dans des vagues sympas.
Evidemment on ne parle pas ici de vagues démentes mais de vagues normales (en dessous de deux bonhommes de face disons).
Mis à part un événement spécial, on ne reste jamais plus d'une vague sous l'eau. J'ai vu une fois JVB rester deux vagues sous l'eau en med avec une houle très courte et assez forte. Mais là encore ça a duré 10 à 12 secondes.
Je suis resté deux vagues sous l'eau une seule fois. C'était sur un spot au large tout seul. Il y a un trou dans la dalle et je suis parti avec la lèvre direct dans ce trou. Ma planche est restée collée au fond car quand j'ai essayé de trouver la surface en longeant mon leash j'ai cogné à nouveau le fond (le trou forme un remous qui colle au fond à cet endroit). A un moment j'ai été obligé de respirer, il y a eu un peu d'eau et suffisamment d'air pour passer la troisième. Fin de session. Mais il y avait des vagues sérieuses et j'ai eu la malchance de tomber dans ce trou que je connais très bien.
A Hawaii ou ailleurs, je ne suis jamais resté deux vagues sous l'eau. Et les vagues copieuses ont l'avantage de te dégager rapidement de la zone puante. Donc au final seuls certains spots sont vraiment complexes et la malchance joue.
Si vous arrêtez de respirer là maintenant, vous tenez au moins 45s (30s pour ceux qui bossent assis). Si vous vous entrainez, en quelques jours vous atteignez 1 min 30. Donc le souci n'est pas dans la capacité à retenir son souffle.
Le souci est de rester calme.
Sous l'effet du stress, on crame tout l'air emmagasiné dans une contraction et une lutte inutiles.
Dans des vagues conséquentes, la pression et le choc ont le même effet.
Quand je m'entrainais pour le gros je bossais cela :
- surfer énormément et pas que du glassy sympa.
- ramer tous les jours.
- nager aussi souvent que possible en mer et longtemps.
- faire du bodysurf.
Que je complétais par un entrainement à terre :
- exercices dynamiques d'apnée
- sophrologie et relaxation.
Les exercices d'apnée dynamique ont pour effet de recréer en partie le stress vécu sous les vagues.
Mon meilleur exercice était :
- 10 minutes de vélo d'appartement pour s'échauffer
- toujours sur le vélo à pédaler je souffle tout l'air de mes poumons et j'accélère à fond 30 secondes.
- 1 minute de recuperation active sur le vélo.
- je souffle tout l'air de mes poumons et j'accélère à fond 30 secondes.
- 1 minute de recuperation active sur le vélo.
…. et ainsi de suite pendant 15 à 20 minutes. Puis relaxation.
Les effets sont très rapides. Vous passez facilement au dessus des 3 minutes d'apnée statique et vous développez une résistance au stress du manque d'air qui est incroyable.
Mais l'effet numéro 1 est de se sentir préparé et donc d'être en confiance. Ca ça change tout.
Slater disait au sujet de Raimana que dans des vagues violentes la condition physique pure n'est pas d'une grande aide sous l'eau. C'est le zen qui fait tout. Un mec super en forme qui panique va se noyer illico alors que Raimana est peut être moins en forme mais il est super zen dans les boites.
Un autre exemple d'entrainement pour le gros était avec Brian Keaulana qui coachait des gars à Hawaii. Il les amenait en jet le long d'un pic un jour bien costaud et leur demandait de plonger sous la bosse de houle non loin du déferlement. Rien de grave, ok. Puis il leur disait d'essayer d'en passer deux. Puis trois. Et au final les gars intégraient que c'était jouable et ils prenaient confiance. Ils voyaient que même deux vagues sous l'eau ce n'était pas le problème. Le problème est l'impact de la vague et le stress qui vous font tout cramer presque instantanément. D'où mon entrainement avec poumons vidés.
En conclusion, dans les vagues classiques le seul vrai danger c'est de subir un choc (planche, rocher). L'apnée forcée ne peut pas poser de réel souci, sauf se faire une frayeur.
Quelques trucs sympas comme le trou dans la dalle de mon spot ou un leash qui s'emmêle ou autres trucs comme ça peuvent poser souci. Mais c'est marginal dans la pratique de tous les jours.
On est aussi d'accord que seule la panique peut amener à la noyade dans une situation "normale". Alors bossez le zen.
Le zen provient de la compréhension de tout ce qui se passe. Mais il est aussi étroitement lié à la confiance en soi.
Une femme de 65 ans n'avait jamais jamais jamais mis la tête sous l'eau. Une panique folle. Elle avait peur de se mettre de l'eau sur les cheveux sous la douche. Elle avait tout un tas de ruses pour éviter l'eau qui lui recouvrirait le visage. Bref, une vraie phobie.
En trois jours, je lui ai appris à nager et à la fin nous avons fait une plongée bouteille à 5m pendant 1/2h.
Comment j'ai fait : je lui ai donné confiance.
Je lui ai tout expliqué. Elle avait confiance en moi. On y est allé millimetre par millimetre, ultra à la cool, en rigolant et en dédramatisant.
Le plus important c'est de rester cool.
Merci.
je crois que tout le monde a connu ça. C'est tout à fait normal.
Le souci majeur est qu'on a du mal à objectiver quand on est dessous : on croit que ça dure des heures alors qu'au plus ça dure 3 à 4 secondes.
Pour t'en convaincre il suffit d'aller à la nage dans des vagues et de faire le test ou mieux : de regarder le temps que passent sous l'eau les surfeurs qui tombent quand tu es sur la plage. Tu vas être bluffé par le peu de temps que ça dure, même dans des vagues sympas.
Evidemment on ne parle pas ici de vagues démentes mais de vagues normales (en dessous de deux bonhommes de face disons).
Mis à part un événement spécial, on ne reste jamais plus d'une vague sous l'eau. J'ai vu une fois JVB rester deux vagues sous l'eau en med avec une houle très courte et assez forte. Mais là encore ça a duré 10 à 12 secondes.
Je suis resté deux vagues sous l'eau une seule fois. C'était sur un spot au large tout seul. Il y a un trou dans la dalle et je suis parti avec la lèvre direct dans ce trou. Ma planche est restée collée au fond car quand j'ai essayé de trouver la surface en longeant mon leash j'ai cogné à nouveau le fond (le trou forme un remous qui colle au fond à cet endroit). A un moment j'ai été obligé de respirer, il y a eu un peu d'eau et suffisamment d'air pour passer la troisième. Fin de session. Mais il y avait des vagues sérieuses et j'ai eu la malchance de tomber dans ce trou que je connais très bien.
A Hawaii ou ailleurs, je ne suis jamais resté deux vagues sous l'eau. Et les vagues copieuses ont l'avantage de te dégager rapidement de la zone puante. Donc au final seuls certains spots sont vraiment complexes et la malchance joue.
Si vous arrêtez de respirer là maintenant, vous tenez au moins 45s (30s pour ceux qui bossent assis). Si vous vous entrainez, en quelques jours vous atteignez 1 min 30. Donc le souci n'est pas dans la capacité à retenir son souffle.
Le souci est de rester calme.
Sous l'effet du stress, on crame tout l'air emmagasiné dans une contraction et une lutte inutiles.
Dans des vagues conséquentes, la pression et le choc ont le même effet.
Quand je m'entrainais pour le gros je bossais cela :
- surfer énormément et pas que du glassy sympa.
- ramer tous les jours.
- nager aussi souvent que possible en mer et longtemps.
- faire du bodysurf.
Que je complétais par un entrainement à terre :
- exercices dynamiques d'apnée
- sophrologie et relaxation.
Les exercices d'apnée dynamique ont pour effet de recréer en partie le stress vécu sous les vagues.
Mon meilleur exercice était :
- 10 minutes de vélo d'appartement pour s'échauffer
- toujours sur le vélo à pédaler je souffle tout l'air de mes poumons et j'accélère à fond 30 secondes.
- 1 minute de recuperation active sur le vélo.
- je souffle tout l'air de mes poumons et j'accélère à fond 30 secondes.
- 1 minute de recuperation active sur le vélo.
…. et ainsi de suite pendant 15 à 20 minutes. Puis relaxation.
Les effets sont très rapides. Vous passez facilement au dessus des 3 minutes d'apnée statique et vous développez une résistance au stress du manque d'air qui est incroyable.
Mais l'effet numéro 1 est de se sentir préparé et donc d'être en confiance. Ca ça change tout.
Slater disait au sujet de Raimana que dans des vagues violentes la condition physique pure n'est pas d'une grande aide sous l'eau. C'est le zen qui fait tout. Un mec super en forme qui panique va se noyer illico alors que Raimana est peut être moins en forme mais il est super zen dans les boites.
Un autre exemple d'entrainement pour le gros était avec Brian Keaulana qui coachait des gars à Hawaii. Il les amenait en jet le long d'un pic un jour bien costaud et leur demandait de plonger sous la bosse de houle non loin du déferlement. Rien de grave, ok. Puis il leur disait d'essayer d'en passer deux. Puis trois. Et au final les gars intégraient que c'était jouable et ils prenaient confiance. Ils voyaient que même deux vagues sous l'eau ce n'était pas le problème. Le problème est l'impact de la vague et le stress qui vous font tout cramer presque instantanément. D'où mon entrainement avec poumons vidés.
En conclusion, dans les vagues classiques le seul vrai danger c'est de subir un choc (planche, rocher). L'apnée forcée ne peut pas poser de réel souci, sauf se faire une frayeur.
Quelques trucs sympas comme le trou dans la dalle de mon spot ou un leash qui s'emmêle ou autres trucs comme ça peuvent poser souci. Mais c'est marginal dans la pratique de tous les jours.
On est aussi d'accord que seule la panique peut amener à la noyade dans une situation "normale". Alors bossez le zen.
Le zen provient de la compréhension de tout ce qui se passe. Mais il est aussi étroitement lié à la confiance en soi.
Une femme de 65 ans n'avait jamais jamais jamais mis la tête sous l'eau. Une panique folle. Elle avait peur de se mettre de l'eau sur les cheveux sous la douche. Elle avait tout un tas de ruses pour éviter l'eau qui lui recouvrirait le visage. Bref, une vraie phobie.
En trois jours, je lui ai appris à nager et à la fin nous avons fait une plongée bouteille à 5m pendant 1/2h.
Comment j'ai fait : je lui ai donné confiance.
Je lui ai tout expliqué. Elle avait confiance en moi. On y est allé millimetre par millimetre, ultra à la cool, en rigolant et en dédramatisant.
Le plus important c'est de rester cool.
Merci.
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Re: apres une grosse bouffe?
mouais j ai plus qu a bosser mon zen......
j imagine tellement la gamelle en voyant la vague que j engage pas..
put.....de cerveau
j imagine tellement la gamelle en voyant la vague que j engage pas..
put.....de cerveau
Re: apres une grosse bouffe?
Hello,
tu peux investir dans un casque qui déja peux te rassurer sur le fait de ne pas etre assommé (ou vraiment pas de chance!)
tu peux investir dans un casque qui déja peux te rassurer sur le fait de ne pas etre assommé (ou vraiment pas de chance!)
SUP: couine marie 10'0 présérie 2021
SURF: Alu 7’1 PU 2018 / softech Flash 7'0 & Roller 8 (pour mes filles
Pagaies: Pro 3 parties et Pro 175
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Re: apres une grosse bouffe?
Cela m'est arrivé a Lanzarote et j'ai vraiment eu du bol qu'un surfeur local ai vu ma planche m'arriver en pleine gueule!!!
Il m'a aidé à revenir sur la plage, je n'ai plus surfé durant plusieurs années (quel con!!!!)
Le destin a fait que j'ai repris le surf par hasard et la flamme du surf s'est rallumée instantanément...
Au départ j'ai voulu m'hyper protéger et au final je garde juste un casque que j'oubli régulièrement car je me sens à l'aise à l’eau
Bon surf
Il m'a aidé à revenir sur la plage, je n'ai plus surfé durant plusieurs années (quel con!!!!)
Le destin a fait que j'ai repris le surf par hasard et la flamme du surf s'est rallumée instantanément...
Au départ j'ai voulu m'hyper protéger et au final je garde juste un casque que j'oubli régulièrement car je me sens à l'aise à l’eau
Bon surf
SUP: couine marie 10'0 présérie 2021
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Re: apres une grosse bouffe?
Ce n'est pas le choc qui m effraie, c'est juste de rester coincé comme je l ai était.
Car la 1 fois, je débutais le surf( quelques mois ,mais tout les jours, en Guadeloupe ça aide). Mais d’après le prof,je me débrouillais pas mal,donc on est parti sur un autre spot.Je n avais aucune conscience ,ni même imaginer le scénario. Pour moi je savais nager donc...no stress.
Le prof me guide jusque la nickel,me préviens de la série, me dit de ramer.
Je fais tout ce qu il dit et la je prend une vague terrible . La vague m arrivait a la tête en étant debout sur la board. Quel sensation.
Je sors de la vague excité, nerveux ,heureux le pire qui puisse arriver trop de confiance.
Un peu après je vois la série je me lance, la le prof me dit non: mais trop tard
j avais trop d avance sur la vague et la ,la lèvre m est tombé dessus!
Je me suis retrouvé direct au fond,balloté par les mousses. Jamais on ne m avait parlé de cela.
Comme dit l Ours, cela m a parut une éternité,mais quand je suis remonté en panique ce n'était pas fini! j ai pris toute la série sur la tronche et a chaque fois je repartais au fond. En mode panique, je ne pensais même plus a plonger, tellement je recherchais de l'air.
Bref pour le reste de cette session, je n ai plus rien pris.
A Lacanau, je me suis fait aussi plaqué sur le fond. Mais un peu moins terrible.
En belgique je n'ai pas souvent l occasion d'avoir de grosses vagues, ce qui fait que cela n'aide pas pour aller de l'avant
Car la 1 fois, je débutais le surf( quelques mois ,mais tout les jours, en Guadeloupe ça aide). Mais d’après le prof,je me débrouillais pas mal,donc on est parti sur un autre spot.Je n avais aucune conscience ,ni même imaginer le scénario. Pour moi je savais nager donc...no stress.
Le prof me guide jusque la nickel,me préviens de la série, me dit de ramer.
Je fais tout ce qu il dit et la je prend une vague terrible . La vague m arrivait a la tête en étant debout sur la board. Quel sensation.
Je sors de la vague excité, nerveux ,heureux le pire qui puisse arriver trop de confiance.
Un peu après je vois la série je me lance, la le prof me dit non: mais trop tard
j avais trop d avance sur la vague et la ,la lèvre m est tombé dessus!
Je me suis retrouvé direct au fond,balloté par les mousses. Jamais on ne m avait parlé de cela.
Comme dit l Ours, cela m a parut une éternité,mais quand je suis remonté en panique ce n'était pas fini! j ai pris toute la série sur la tronche et a chaque fois je repartais au fond. En mode panique, je ne pensais même plus a plonger, tellement je recherchais de l'air.
Bref pour le reste de cette session, je n ai plus rien pris.
A Lacanau, je me suis fait aussi plaqué sur le fond. Mais un peu moins terrible.
En belgique je n'ai pas souvent l occasion d'avoir de grosses vagues, ce qui fait que cela n'aide pas pour aller de l'avant
- Ours
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Re: apres une grosse bouffe?
Hello,
c'est juste 100% normal.
Essaye de rationaliser. Les vagues meurent en t'emportant. Plus elles t'emportent, moins tu es dans la zone délicate. Et étant donné qu'elles meurent, elles se fatigueront bien avant toi.
Ton pire ennemi c'est justement ta réaction de panique.
Merci.
c'est juste 100% normal.
Essaye de rationaliser. Les vagues meurent en t'emportant. Plus elles t'emportent, moins tu es dans la zone délicate. Et étant donné qu'elles meurent, elles se fatigueront bien avant toi.
Ton pire ennemi c'est justement ta réaction de panique.
Merci.
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Re: apres une grosse bouffe?
oui c'est sur que vu comme ca!!
Je sais que tout se passe dans ma tête et pas dans mes mouvements.
Merci pour les conseils
Je sais que tout se passe dans ma tête et pas dans mes mouvements.
Merci pour les conseils
Re: apres une grosse bouffe?
Heu ... un ascenceur à Avalanche un jour vicieux quasi 3 fois ma taille , grosse chute dans le vide impact vide-poumons et 2 vagues dessous dans le noir bien malaxé avant de sortir enfin la tête trés loin trés bas au bout du blanc , je pense que ça fait plus que 10 sec et heureusement que j'avais 20 ans de moins et une condition physique de titan , je croyais vraiment que j'y passais cette fois-ci malgré le zen salutaire
Bref , je ne l'ai resurfée qu'au mois de mai de cette année et bien moins gros , la preuve que ça marque
ps:j'avais vu une vidéo de Mavericks , planche pointant le ciel avec un chrono dépassant la minute , je cherche attend
Bref , je ne l'ai resurfée qu'au mois de mai de cette année et bien moins gros , la preuve que ça marque
ps:j'avais vu une vidéo de Mavericks , planche pointant le ciel avec un chrono dépassant la minute , je cherche attend
Dernière modification par Patsurf06 le ven. août 22, 2014 6:48 pm, modifié 1 fois.
- Francki Lerouge
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Re: apres une grosse bouffe?
Helloa!
Aux environs de la quarantaine, j’ai eu aussi une belle frayeur.
Début de saison, une mer en chantier sur la côte atlantique près de Bordeaux et pas encore assez de condition physique. Je décidais de surfer sagement les reformes du bord. Le courant d’une baïne de marée descendante m’embarque direction le large ou la, ça frappait fort. Une belle baffe et le liche qui pète (plus très jeune lui non plus). Plusieurs grosses mousses d’affilé et bientôt plus d’air. Le pompon: une crampe à chaque jambe. L’ours a raison, la panique te pompe l’oxygène jusqu’aux orteils… Je commençais à pleurer maman quand deux petits jeunes me passent sous le nez. Salut…les gars…content de vous…voir… Un m’a passé sa planche et est rentré à la nage, l’autre ma tendu son leash pour me tracter jusqu’au bord. Au sec en moins de deux... Je découvrais alors qu’il y a surfeur et surfeur… (si ils se reconnaissent ici, je les embrasse)
J’ai pensé alors que le surf n’était plus de mon âge. Remotivé et conseillé par des pots, à 50 balais j’y suis encore…
Ps. Quand je vends une planche je ne fourni jamais le leash avec
Aux environs de la quarantaine, j’ai eu aussi une belle frayeur.
Début de saison, une mer en chantier sur la côte atlantique près de Bordeaux et pas encore assez de condition physique. Je décidais de surfer sagement les reformes du bord. Le courant d’une baïne de marée descendante m’embarque direction le large ou la, ça frappait fort. Une belle baffe et le liche qui pète (plus très jeune lui non plus). Plusieurs grosses mousses d’affilé et bientôt plus d’air. Le pompon: une crampe à chaque jambe. L’ours a raison, la panique te pompe l’oxygène jusqu’aux orteils… Je commençais à pleurer maman quand deux petits jeunes me passent sous le nez. Salut…les gars…content de vous…voir… Un m’a passé sa planche et est rentré à la nage, l’autre ma tendu son leash pour me tracter jusqu’au bord. Au sec en moins de deux... Je découvrais alors qu’il y a surfeur et surfeur… (si ils se reconnaissent ici, je les embrasse)
J’ai pensé alors que le surf n’était plus de mon âge. Remotivé et conseillé par des pots, à 50 balais j’y suis encore…
Ps. Quand je vends une planche je ne fourni jamais le leash avec
J'ai testé:
Surfs : Pampa 9'6 - Gong Patrol 11' - 9'6 60' highteck - ancien IT 10' pont eva
SUPs : SOUL 9'6 2015 - CM 12'6 - Perv 10'6 2015 - Rage Océan 14'x29" - CM9 pour le surf
2 Pagaies Gong Pro 8"
Surfs : Pampa 9'6 - Gong Patrol 11' - 9'6 60' highteck - ancien IT 10' pont eva
SUPs : SOUL 9'6 2015 - CM 12'6 - Perv 10'6 2015 - Rage Océan 14'x29" - CM9 pour le surf
2 Pagaies Gong Pro 8"
Re: apres une grosse bouffe?
un article intéressant avec des astuces .
http://blog.surf-prevention.com/2012/01 ... de-rosnay/
un récit qui parle bien
http://www.surfsession.com/2012/11/23/c ... -accident/
http://blog.surf-prevention.com/2012/01 ... de-rosnay/
un récit qui parle bien
http://www.surfsession.com/2012/11/23/c ... -accident/
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Re: apres une grosse bouffe?
c'est bien ecrit et ce exprime bien ce que j'ai vécu. (pas mavericks) mais je fais d’être malmené et la panique ,chercher de l air ,la ou il n'y a que de l eau......
Merci pour tous ces conseils.
Merci pour tous ces conseils.
- coolas
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Re: apres une grosse bouffe?
Je me disais que je n'avais pas eu ce genre d’expériences vraiment comparable, juste retenu sous l'eau assez longtemps pour ne plus savoir ou était le haut et le bas, et devoir suivre le leash.
Et puis j'ai réalisé que je ne surfais que des beachbreaks. Donc pour passer, tu te prend bien les séries sur la gueule. Du coup quand tu arrives sur le spot, tu t'es bien fait brasser avant, tu n'es pas surpris. Mais du coup je n'ai pas d'attirance pour les grosses vagues, car j'imagine les machines à laver que ça implique. Seignosse à 2 mètres, c'est ma limite.
En fait je les fois où je me suis fait le plus peur, c'est en bodysurf (palmes) dans les Landes.
blackcrow44, c'est peut être une piste de rééducation: chercher à aller au spot en se prenant les mousses sur la gueule plutôt que les contourner? Se prendre le plus possible de "tours de manège" pour s'y familiariser? En fait je te conseillerais de le faire en bodysurf, ou en morey, pour ne pas avoir le stress de se prendre la planche. Par contre, faire gaffe aux courants, on les voit alors assez mal. Et comme dit l"ours, y aller doucement et très progressivement.
Et puis j'ai réalisé que je ne surfais que des beachbreaks. Donc pour passer, tu te prend bien les séries sur la gueule. Du coup quand tu arrives sur le spot, tu t'es bien fait brasser avant, tu n'es pas surpris. Mais du coup je n'ai pas d'attirance pour les grosses vagues, car j'imagine les machines à laver que ça implique. Seignosse à 2 mètres, c'est ma limite.
En fait je les fois où je me suis fait le plus peur, c'est en bodysurf (palmes) dans les Landes.
blackcrow44, c'est peut être une piste de rééducation: chercher à aller au spot en se prenant les mousses sur la gueule plutôt que les contourner? Se prendre le plus possible de "tours de manège" pour s'y familiariser? En fait je te conseillerais de le faire en bodysurf, ou en morey, pour ne pas avoir le stress de se prendre la planche. Par contre, faire gaffe aux courants, on les voit alors assez mal. Et comme dit l"ours, y aller doucement et très progressivement.
2019: 7'3" Fatal 105L, Alley 7'8" 105L & 8'1" 120L, Zero 9'0" 115L
2022: Mob 7'6" cool 120L, Alleys custom 7'10" 112L & 8'1" 114L
2023: Karmen custom 7'11" 118L
Surf: 9'1" XTR proto glider
2022: Mob 7'6" cool 120L, Alleys custom 7'10" 112L & 8'1" 114L
2023: Karmen custom 7'11" 118L
Surf: 9'1" XTR proto glider
Re: apres une grosse bouffe?
hello, je plussoie et pense que ce n'est pas inné pour avoir sorti et ramener 2-3 personnes qui abandonnaient, dont mon frère pour l'anecdote....Ours a écrit :Hello,
c'est juste 100% normal.
Essaye de rationaliser. Les vagues meurent en t'emportant. Plus elles t'emportent, moins tu es dans la zone délicate. Et étant donné qu'elles meurent, elles se fatigueront bien avant toi.
Ton pire ennemi c'est justement ta réaction de panique.
Merci.
si je n'avais pas eu cette attitude la semaine passée, j'y serai peut être passé en bouffant une série landaise copieuse en kite que j'estime à 3m sur les Culs Nus à Hossegor ; je suis arrivé au bord tout seul à la limite de la rupture, je titubais et j'ai mis 3h à redescendre vu la dose d'adrénaline que j'ai prise. Mais c'est pas pour ca que je recommencerai pas, juste je réfléchi l'age aidant
bref, je suis loin d'être un surhomme, clairement sans l'expérience et la condition physique de l'Ours mais le zen comme il le décrit est la clé à mon sens, avoir un minimum de condition physique y contribue et permet aussi de mieux gérer la situation.
après, sans mauvais jeu de mot, faut aussi appréhender ses limites : si tu ne le sens pas, n'y va pas. Mais c'est aussi en forgeant qu'on devient forgeron
Pagaie carbon pro 7", Curve 7'6 xtr 2016 greenpoxy, longboard single 9'2x23x3, Karamba 6'3 PU 2018, short 5'10*20*2.38 / 1.74m 70kg
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Re: apres une grosse bouffe?
j aime vraiment beaucoup se partage d'expérience. C'est aussi rassurant de savoir que d 'autres vivent ou on vécus les mêmes choses. Parce que en général,sur un spot, c'est a celui qui te sort la plus grosse paire de "corones". ca ressemble assez fortement au monde des bikers.
Merci pour ce partage.
Merci pour ce partage.